Cet article esquisse les grandes lignes des mutations en cours dans cinq pays qui constituent le Grand Maghreb : Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie. Dans ces sociétés, les transformations économiques et sociales, les migrations, les progrès en matière de santé et de scolarisation sont à la fois causes et conséquences de changements profonds des normes de vie familiale. Elles remettent en question les rôleset positions respectifs des hommes et des femmes, des jeunes et des anciens,socialement et historiquement élaborés par ces sociétés.
Les pays du Maghreb avaient crée la surprise dans les années 1980 lorsque leur fécondité, jusque-là très élevée, avait baissé rapidement et de façon quasi simultanée. Les démographes s'attendaient à une diminution en deça de deux enfants par femme comme dans beaucoup de pays d'Asie et d'Amérique latine. Or, nouvelle surprise, dans aucun des pays du Maghreb la fécondité n'est tombée en dessous de ce seuil.
Cet article propose une méthode indirecte pour valider les décomptes du nombre d'immigrés en Espagne établis à partir des registres municipaux de population, qui pourraient surestimer le nombre d'immigrés du fait de doubles enregistrements et de défauts de radiation en cas de départ du pays. La méthode proposée utilise deux types d'informations : le nombre de naissances issues d'immigrés et leurs taux de fécondité.
Selon l'auteur, le problème de l'avenir de l'humanité ne réside pas tant dans la croissance démographique que dans nos modes de vie, qu'il s'agisse de l'urbanisation galopante ou de la biocapacité...
A partir de données des vagues de recensement de 2004 et 2005, les auteurs montrent que l'apport des étrangères au taux de fécondité national est modeste malgré une fécondité en hausse chez les nouveaux migrants.
Bilan des tendances démographiques de l'Europe, et étude comparative des pays d'Europe.
Comme en 1990, les étrangères vivant en France en 1999 ont en moyenne trois enfants. Les Espagnoles et les Italiennes ont toujours moins d'enfants que les Françaises. Les Africaines restent les plus fécondes. Plus l'immigration est ancienne, plus le comportement des étrangères tend à être proche de celui des Françaises.
Les débats de ce colloque ont porté sur le vieillissement de la population, la baisse de la fécondité ainsi que sur le problème de l'intégration des jeunes nés de l'immigration.
Dans la France du XXe siècle, l'immigration a eu un effet non négligeable sur le niveau de la natalité puisque de nombreux arrivants ont eu des enfants sur le sol français. Après avoir diminué dans les années trente et quarante, la proportion d'étrangers dans la population de la France s'est accrue des années cinquante jusqu'aux années soixante-dix. Les naissances légitimes d'au moins un parent étranger sont passées de 4 pour cent en 1956 à 17 pour cent en 1999 tandis que les naissances de mère étrangère sont passées de 3 pour cent en 1956 à 10,5 pour cent dans les deux dernières décennies.
Ralentissement de la croissance, diminution de la natalité, vieillissement, bouleversement du modèle familial, ampleur du chômage, essor de l'emploi féminin, stabilisation de l'immigration... Le tableau démographique est aujourd'hui bien différent de ce qu'il était dans les années soixante. D'un département à l'autre ou d'une ville à l'autre, les disparités sont fortes. La cinquième édition de l'ouvrage propose l'analyse de la population de France métropolitaine, de ses changements et de sa diversité géographique par de nouvelles cartes et statistiques.
Ce document fournit des données statistiques sur la population étrangère dans les principaux pays d'Europe pour l'année 1997.
Après un rappel historique, l'auteur analyse l'évolution démographique en Irlande du Nord. Selon lui, le taux de natalité élevé et la surfécondité de la population catholique, vis-à-vis de celle des protestants, sont de nature politique. Malgré la discrimination multiforme dont elle a été l'objet, cette évolution démographique constitue un enjeu essentiel pour le passage d'un statut de minorité à un statut de majorité.
Ce document fournit des données statistiques sur la population étrangère dans les principaux pays d'Europe pour l'année 1996.
Analyse des premiers résultats d'une recherche centrée sur les foyers des immigrés en Argentine en provenance des pays limitrophes, l'objectif principal étant l'étude de la structure familiale et l'emploi des immigrés boliviens, chiliens, paraguayens et uruguayens à l'intérieur du cadre socio-culturel propre à chaque groupe. Pour ce faire, l'auteur analyse une partie des données informatisées provenant du recensement national de la population de 1991, et plus particulièrement les données relatives à l'organisation familiale dans les foyers, l'insertion dans le marché du travail du chef et des membres de la famille ainsi que la fécondité des conjoints de chefs de familles.